Cucuron est un splendide village qui fait partie du Parc Naturel Régional du Luberon, il est situé au pied de la montagne du Luberon
(Vaucluse).On y admire une végétation qui déborde d'odeurs et de couleurs, et lorsqu'au détour du chemin, le panorama se dévoile...c'est le pays de Bosco à vos pieds, avec à l'horizon la montagne
Sainte-Victoire, chère à Cézanne, et les Alpilles de Daudet et enfin, au loin, les Alpes de la Provence de Giono !
Le village reste vivant et animé toute l'année...Cucuron ne fait pas partie des villages du Luberon dont l'activité se résume aux deux mois de tourisme d'été !
A Cucuron, plus de 200 exploitations agricoles produisent les vins des "Côtes du Luberon", ainsi que cerises, melons et olives.
On travaille à Cucuron, certes, mais on y prend aussi le temps de vivre et le temps de faire la fête aussi souvent que possible ...le programme des activités et événements est prometteur :
musique de chambre, opéra, théâtre, expositions, pastorale...ambiance sympathique et chaleureuse garantie !
Une visite au Musée Marc Deydier s’impose. Installé dans l’ancien hôtel De Bouliers, acquis par la municipalité au début du siècle (rez-de-chaussée et 2 étages).
Ne pas oublier de se recueillir dans l’église Notre Dame de Beaulieu où de superbes vitraux et œuvres d’art (sculptures en pierre et bois) s’offrent à nos yeux.
Il ne faut pas oublier, le beffroi et l’horloge publique : l’horloge communale de Cucuron a été érigée sur la porte du Revelin en 1533 et le bon fonctionnement de cette horloge fut résolu en 1555
par les Pères Servites qui se chargèrent des réglages nécessaires. La réalisation du beffroi eu lieu en 1541, classé monument historique en même temps que les autres vestiges des fortifications
en 1921. Le beffroi servait aussi de poste d’observation pour veiller à la sécurité de la ville. Il représentait l’autonomie de l’administration et le pouvoir consulaire.
A voir aussi, l'étang (plan d'eau au coeur du village), pièce d’eau artificielle, aménagé à l’origine pour alimenter les moulins à farine et fournir en eau le village. Il existait déjà en 1403.
Il est alimenté par les sources du Luberon qui alimente également les fontaines et les lavoirs. Conservé après la destruction des moulins, il a été ramené à ses dimensions actuelles et ne sert
plus que d’ornement. Son pourtour, très ombragé formant des allées aux platanes bicentenaires, abrite des terrasses de cafés et restaurants. Un lieu très reposant et rafraîchissant durant les
chaudes journées d’été.
A admirer, le Donjon Saint Michel, IXème ou Xème siècle. C’est la partie épargnée du château seigneuriale de Cucuron situé sur la butte Saint Michel (il n’est pas possible de dater avec sûreté
cette construction avant le XIVème siècle, un acte de 1319 localise la demeure seigneuriale sous cette tour du Seigneur Bertrand de Cucuron) abandonné vers le milieu du XVIIème siècle par la
famille d’Oraison, l’édifice tomba peu à peu en ruines. Ses restes furent vendus en 1791 à un particulier, puis acquis un peu plus tard par la commune. Il n’en reste aujourd’hui qu’une tour
tronquée, dite "Donjon Saint Michel", classée monument historique en 1921.
Dans l’église Notre Dame de Beaulieu de superbes vitraux et œuvres d’art (sculptures
en pierre et bois) s’offrent à nos yeux : autel retable du XVIIIème, statue reliquaire en bois du XVIIème, buste reliquaire de Saint Cyr et Sainte Tulle, clôture en fer forgé de 1831, buste
de Sainte Consorce (sœur de Sainte Tulle), retable, tableaux, peinture murale, chapelle des Fonts Baptismaux…sans oublier l’orgue du XVIIème, datant de 1616, restaurée de 1975 à 1982
etutilisée, de nos jours, pour des concerts.
Le Musée Marc Deydier est installé dans l’ancien hôtel De Bouliers, acquis par la municipalité au début du
siècle (rez-de-chaussée et 2 étages). Les héritiers de Marc Deydier (notaire, préhistorien, entomologiste) ont déposé au musée plus de 2.800 plaques photographiques prises entre 1890 et 1920. Ces
documents, dont certains sont d’une qualité exceptionnelle, retracent la vie au quotidien de Cucuron et de ses environs : travaux des champs, scène de la vie privée, scène de la vie
publique, mariages, décès, fêtes, banquets… défilent. L’ensemble de ces photographies, restaurées depuis peu, constitue un patrimoine de première importance pour le village de Cucuron. Dans le
musée, se trouvent aussi les vestiges du mausolée et surtout l’admirable graffito d’un navire romain de haute mer trouvé sur un site de fouille à Cucuron.
Et qui plus est, on y est accueilli par un gardien fort sympathique, un papy en tenu provençale, très parleur et joueur d’harmonica. Sa douce musique vous enchantera durant toute votre visite qui
est entièrement gratuite (seule une petite urne est à votre disposition pour la rétribution du gardien, à votre bon vouloir).
Un seul regret, les pièces du musées sont petites et exigües d’où la difficulté pour prendre des photos.
Situé entre la Tour d'Aigues et Cucuron (direction Sannes), l'étang de La Bonde, avec ses 30
hectares, est le plus grand plan d’eau du parc naturel du Lubéron, il est géré par la Société du Canal de Provence.
Il est alimenté par la source du Mirail et abreuve de nombreux petits cours d'eau affluents directs en rive droite de la Durance comme l'Eze. Sa profondeur varie entre 2 et 5 m.
L’étang a été créé au XVème siècle par le seigneur Fouquet d'Agoult (Baron de Sault, Chambellan du roi René d'Anjou, Comte de Provence), qui pour l'alimenter fit construire un aqueduc, L'étang
ainsi constitué fut le point d'alimentation d'un réseau d'irrigation qui alimentait toute la vallée d'Aigues contribuant à l'expansion de l'agriculture.
Aujourd’hui, racheté récemment par le Conseil Général de Vaucluse, il fait toujours partie d'un réseau d'irrigation (l’eau n’est pas potable).
Tranquille hors saison et propice aux balades à travers les pins d'Alep qui bordent l'étang, ce lieu est très fréquenté dés que les beaux jours arrivent. Hormis la baignade, on peut y pratiquer
le canoë, la pêche, le pédalo et tous les jeux de plage habituels. La pratique de la planche à voile est possible mais il faut savoir que le plan d'eau est abrité du vent dominant (Mistral NO)
par une colline au nord du plan d'eau. Traditionnellement, les riverains viennent y pique-niquer le week-end en famille à l'ombre des arbres bordant la plage Ouest.
Le Trèfle Etoilé (trifolium stellatum) est une petite plante méditerranéenne très basse. La plante doit son nom à la forme de son calice qui, lors de la fructification, devient
rouge et se déploie en une petite étoile à cinq branches.
Plante annuelle surtout méditerranéenne, assez rare ailleurs pousse aussi bien sur sols acides que basiques, et apprécie les terrains secs et ensoleillés. On la rencontre dans les terrains vagues
et les prés secs, sur les talus, au bord des routes.
C’est une plante herbacée de petite taille (5 à 25 cm) à poils soyeux et blanchâtres, à tige ascendante ou érigée. Ses feuilles sont alternes, longuement pétiolées, à grandes stipules. Les trois
petites folioles sont en forme de cœur inversé, à extrémité légèrement dentée, à nervures nettes.
Sa floraison s’étale de mai à juillet. Les fleurs sont hermaphrodites groupées en têtes globuleuses solitaires et à long pédoncule, jaunâtres ou rosées, la corolle ayant à peu près la même
hauteur que le calice, l’étendard courbé vers le haut, plus long que les ailes et la carène. Le calice à longs cils blancs et à 10 nervures, à 5 dents étroites s'ouvre en étoile à maturation. Sa
pollinisation s’effectue par les insectes.
Le fruit est une petite gousse monosperme (à une graine).
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